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Depuis longtemps musiciens et peintre, aujourd’hui Fabrice est clown, Xavier funambule des pinceaux et Thomas tente de danser le tango. c’est surement ce goût de l’onirique qui les a fait s’inventer ensemble.

 

Alors, c’est Cerbère, l’hôtel du Belvedère du rayon vert échoué sur une voie ferrée qui les a accueillis aux prémisses de l’histoire. L’air y était chargé d’embruns, le vent claquait les baies vitrées ouvertes sur la mer et il n’y avait plus qu’eux. Eux et Jackie, concierge du lieu, qui racontait l’étrange de cet hôtel.

 

L’envoutement comme une longue inhalation d’un opium chinois les fit visualiser une femme. Drapée de rouge, fluide et insaisissable. « La femme du bouc émissaire ».

Elle portait les fragments de mémoire de ce vieil hôtel. Ces héros en attente, en traversée de frontière Espagne France, France Espagne, ces histoires d’amour de marin, improbables, fulgurantes et mélancoliques. Ces secrets de vie dont l’hôtel est resté le discret complice.

 

Sabri a fixé cette rêverie, à travers la réalisation d’un film « valse d’Ombelle ».

 

Aujourd’hui dans cette histoire mélangée, cette salade de partitions, de feuilles de papiers de soie, de tourbillons de pellicules : « La Femme du bouc émissaire » est là.

 

 

Vivante et incarnée.

 

 

 

Affiche de "La femme du bouc émissaire" Xavier Boutin.

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